Paris en 8 Heures : Ce Que J’ai Réellement Pu Voir Pendant mon Escale (Mars 2025)
Dernière mise à jour le : 20 novembre 2025

Pourquoi une Escale à Paris
Au moment de réserver nos billets pour Bali, une option un peu inattendue s’est présentée. En regardant les vols sur Skyscanner, Air France proposait des prix intéressants… avec escale à Paris. Et parmi ces options, certaines escales étaient plus longues que d’autres. Pas juste quelques heures à attendre dans un aéroport, mais suffisamment longues pour envisager de sortir et respirer la ville.
Mon mari et moi n’avions encore jamais mis les pieds à Paris. Et l’idée de simplement « passer à côté », en restant assis dans une salle d’embarquement pendant que la ville était là, juste dehors… quelque chose en moi refusait ça.
Alors on a commencé à rêver. Et puis à regarder. Et puis à vérifier.
Est-ce que près de 8 heures d’escale suffisent pour apercevoir un morceau de Paris ? Les blogs et les témoignages disent que oui – si on s’organise un minimum, si on reste flexible, et si on accepte de goûter à la ville sans vouloir tout voir.
Et c’était exactement ce que je voulais : juste un premier regard, un contact, une marche dans les rues. Et, oui, peut-être même un selfie avec la Tour Eiffel – juste pour dire : j’y étais.
Alors on a choisi l’escale longue. Et on est partis avec l’élan d’une parenthèse dans notre voyage vers Bali.
Comment J’ai Préparé mon Escale à Paris
Avant de partir, j’ai voulu savoir si une escale d’environ 8 heures à Paris était réellement suffisante pour voir quelque chose, sans courir partout. J’avais besoin de me faire une idée réaliste de ce qui était possible.
J’ai commencé avec un vlog en anglais (Paris in my pocket) où le créateur faisait exactement ce que je m’apprêtais à faire : sortir de l’aéroport, prendre le train et découvrir Paris pendant une escale de 6h. Il montrait le trajet étape par étape, en passant par la Basilique du Sacré-Cœur-de-Montmarte. C’était inspirant, mais je savais déjà que, pour une première fois à Paris, ce n’était pas ce que j’avais envie de prioriser.
Alors, j’ai poursuivi mes recherches. J’ai regardé des blogs, Google Maps, les horaires de transport entre l’aéroport Charles-de-Gaulle et le centre-ville, ainsi que les trajets métro. Ma mère, qui était déjà allée à Paris, m’a aussi partagé quelques repères simples et rassurants.
À partir de tout ça, j’ai fait une liste des endroits que je voulais vraiment voir :
- La Tour Eiffel
- L’Arc de Triomphe
- La Cathédrale Notre-Dame
- Le Musée du Louvre (l’extérieur seulement)
- L’Opéra Garnier
- Les Jardins du Luxembourg
Puis j’ai essayé de créer un itinéraire logique entre ces lieux, en fonction :
- des distances à pied,
- des temps de train/métro,
- et surtout des heures d’ouverture.
Et c’est là que les ajustements ont commencé.
Nous arrivions très tôt le matin, avant l’ouverture de plusieurs sites. Par exemple, je rêvais de monter en haut de l’Arc de Triomphe pour voir la Tour Eiffel au loin… mais les horaires ne concordaient pas du tout avec notre vol de retour. Même chose pour l’Opéra Garnier.
Et, c’est à ce moment-là que j’ai compris quelque chose de précieux : en escale, tout devient une histoire de priorités souples. On choisit ce qu’on veut absolument voir… et on laisse le reste pour une prochaine fois.
Finalement, notre plan s’est recentré sur l’essentiel :
- Voir la Tour Eiffel
- Passer par le Louvre et ses jardins
- Marcher vers Notre-Dame
- Se laisser imprégner par l’ambiance parisienne
Et, si le temps le permettait, une promenade dans les Jardins du Luxembourg.
Ce n’était pas un marathon touristique. C’était un premier contact, une rencontre, une trace dans la mémoire.
Exigences d’Entrée pour une Escale à Paris
Avant le départ, nous avons pris soin de vérifier les exigences d’entrée pour notre escale en France. Voici les conditions à respecter pour les voyageurs Canadiens :
- un passeport valide au moins 3 mois après la date de retour prévue;
- aucun Visa n’est nécessaire pour les séjours de courte durée dans l’espace Schengen, tant qu’ils ne dépassent pas 90 jours sur toute période de 180 jours.
Que ce soit pour une escale de quelques heures ou un séjour plus long, les mêmes règles s’appliquent dès que l’on quitte la zone internationale de l’aéroport. Autrement dit, pour aller visiter Paris, nous devions entrer officiellement en France.
En théorie, cela semblait simple : passer le contrôle frontalier comme à l’arrivée dans n’importe quel pays.
En pratique, c’était une autre histoire.
À l’atterrissage, nous avons été accueillis par une très longue file à la douane. Et comme notre escale était déjà limitée, chaque minute d’attente devenait précieuse. J’observais la file qui avançait lentement… et j’ai senti une petite montée de stress :
« Et si on perdait une heure ici ? Et si notre temps en ville fondait avant même d’avoir commencé ? »
Ce n’était pas très optimisé, et on voyait clairement que nous n’étions pas les seuls voyageurs à vivre la même situation. Mais nous avons attendu, patiemment. Et nous avons fini par passer la frontière, puis suivre les indications vers le train pour rejoindre le centre de Paris.
Comment se Déplacer à Paris – Lors d’une Escale
Pour une escale, le plus important est de gagner du temps et d’éviter toute complication. Comme nous sortions directement de l’aéroport et que nous devions revenir dans la même journée, nous avons choisi d’utiliser les transports en commun, qui sont à la fois rapides et économiques.
🎟️ Acheter son titre de transport avant ou dès l’arrivée
Nous avions téléchargé à l’avance l’application Île-de-France Mobilités, ce qui nous a permis d’acheter notre titre de transport directement sur nos téléphones et de scanner notre téléphone aux bornes d’accès.
Pour une escale, il est très important de choisir le bon titre de transport, car ce n’est pas tous les forfaits qui incluent l’aller-retour depuis l’aéroport.
- Navigo Jour (12€ par personne) → ne couvre pas l’aéroport;
- Ticket Paris Région <> Aéroports (13€ par personne) → c’est le prix par trajet;
- Forfait Paris Visite un jour (29,90€ par personne) → Pour voyager de façon illimitée sur toute l’Île-de-France, incluant l’aéroport, et sur tous les modes de transport. Nous avons opté pour ce forfait!!
Ce fut pour nous la solution la plus simple et la plus adaptée, surtout pour une escale où on ne veut pas perdre du temps à comparer les tarifs ou acheter des billets séparés.
🚆 RER B : le moyen le plus rapide pour rejoindre le centre
Le RER B relie directement l’aéroport CDG au centre de Paris. C’est ce que nous avons utilisé pour aller jusqu’à la gare Châtelet – Les Halles, au cœur de la ville.
Petit conseil : tous les trains du RER B ne s’arrêtent pas aux mêmes gares. Les applications Île-de-France Mobilités ou Google Maps vous indiqueront quel train prendre dans votre direction.
🚖 Et le taxi ?
Oui, le taxi est une option, mais :
- Le coût est plus élevé;
- Le trafic peut rallonger les temps de déplacement;
- Et, peut être moins efficace étant donné que, pour une escale, chaque minute compte.
Donc, pour nous, le RER combiné à la marche était la solution idéale.
Itinéraire de mon Escale à Paris


Gare Châtelet – Les Halles : l’arrivée et le choc du froid
Le trajet en RER B depuis l’aéroport nous a pris environ 35 à 40 minutes. Dès que nous sommes sortis à Châtelet – Les Halles, la première chose que nous avons ressentie, c’est le froid. On savait qu’en mars, Paris ne serait pas chaud… mais ce matin-là, il faisait plus froid qu’à Montréal au moment où nous étions partis. On n’était clairement pas préparés à ça. J’avais une petite veste chauffante, mon mari un chandail chaud, mais ce n’était pas suffisant.
On a donc décidé de marcher pour se réchauffer, parce que malgré tout, on était là, à Paris. Et on voulait en profiter.
Sur le chemin, on s’est arrêtés dans une petite boulangerie de quartier pour des viennoiseries françaises.
Et honnêtement… elles étaient à tomber par terre. C’est l’un de mes souvenirs « délicieux » de cette escale.
Musée du Louvre : un premier contact avec Paris
Nous avons ensuite marché jusqu’à la cour du Musée du Louvre, avec la pyramide de verre au centre.
Nous savions que nous n’avions pas le temps pour visiter l’intérieur – l’objectif était simplement de voir les lieux, sentir l’atmosphère, être là.
On a pris le temps de faire quelques photos, sans se presser… même si le froid nous rappelait constamment de garder le rythme.

En avançant dans les Jardins du Louvre, nous avons aperçu, au loin, la Tour Eiffel. Et même si ce n’était pas l’emblème que nous avions imaginé voir de près, je m’étais promis un selfie avec elle…
🎯 Promesse tenue.
Une petite Tour Eiffel très loin derrière — mais j’y étais. Et c’était parfait comme ça.

Cathédrale Notre-Dame : marcher pour se réchauffer
Comme il faisait toujours très froid, nous avons décidé de continuer à marcher. Nous avons donc traversé la Seine pour nous rendre vers la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
De là où nous étions, nous avions un très beau point de vue, permettant de voir toute la façade. Nous sommes restés un moment à l’admirer. Le vent était mordant, nos sacs à dos devenaient lourds, et on commençait à sentir que notre énergie descendait.

Jardins du Luxembourg : un dernier souffle avant de repartir
Nous étions censés reprendre le train à Saint-Michel – Notre-Dame, mais l’entrée du RER que nous devions utiliser était fermée. Heureusement, comme j’avais étudié plusieurs options d’itinéraires avant le voyage, je savais que nous pouvions retrouver le RER B un peu plus au sud, près des Jardins du Luxembourg.
Alors nous avons marché jusqu’aux jardins – et comme il nous restait encore un peu de temps, on en a profité pour y faire un petit tour. Juste assez pour s’imprégner… sans trop s’attarder.
Puis, nous avons pris le RER B depuis la station Luxembourg pour revenir à l’aéroport.

Retour à l’aéroport
Le passage à l’aéroport a été surprenamment rapide et fluide, grâce à leur système automatisé. On a même eu un peu de temps d’attente avant l’embarquement – ce qui nous a confirmé que notre timing avait été bon, même en ayant dû nous adapter.
Au total, nous avons passé environ 2h30 à marcher dans Paris. Ce n’était pas beaucoup – mais c’était juste assez pour goûter à la ville.
Et même si les conditions n’étaient pas optimales… Paris, c’est fait. ✔
Conseils Rapides Pour Réussir son Escale à Paris
Faire une escale à Paris peut être une merveilleuse parenthèse, mais une bonne planification permet d’éviter le stress et d’apprécier pleinement le moment. Voici ce que je retiens de notre expérience :
⏱️ 1. Temps minimal à prévoir
Pour une escale où l’on sort de l’aéroport, je recommande une escale d’au moins 7 à 8 heures. En dessous de 6 heures, il devient difficile de :
- passer la douane,
- se rendre en ville,
- profiter vraiment,
- et revenir à temps.
Avec 8 heures, on peut s’offrir :
- Environ 40 minutes de train aller
- 40 minutes de train retour
- 1h à 1h30 de passage à la douane + temps de marche à l’aéroport
- 2h30 à 3h de visite en ville
Et 3 heures, c’est juste assez pour goûter à Paris sans courir.
✈️ 2. Quand revenir à l’aéroport ?
Les recommandations en général pour les vols internationaux sont 3 heures avant le départ.
Comme nos bagages étaient déjà enregistrés et que nous n’avions aucune valise à gérer, nous avons choisi de revenir 2h30 avant le vol, ce qui a été confortable et sécuritaire.
Si vous avez des valises à récupérer ou à enregistrer : prévoyez 3h.
Si vous n’avez pas de bagages à gérer : 2h30 suffit, à condition d’être à l’aise avec les aéroports.
🚶♀️ 3. Acceptez que le temps de “visite” soit court (et c’est correct)
Sur une escale, on ne “visite” pas Paris…
On la découvre, on la touche, on l’effleure, et ça peut être très beau.
Nous avons passé environ 2h30 à marcher dans la ville, et pourtant j’en garde un souvenir marquant.
☕ 4. Prévoyez une petite pause agréable
Même si le temps est court, s’arrêter :
- dans une boulangerie,
- à une terrasse,
- ou sur un banc avec vue…
…permet vraiment d’ancrer le souvenir.
Pour nous, la pause viennoiseries près de Châtelet et notre arrêt au Louvre font partis des plus beaux moments de l’escale.
🧣 5. Adaptez-vous à la météo
On ne le dira jamais assez : Paris se marche. Et marcher dans le froid peut rendre l’expérience beaucoup plus difficile.
- Vérifiez la météo avant de partir
- Amenez une couche chaude supplémentaire
- Et si vous êtes sensibles au froid : gants + petite tuque = game changer
Notre escale aurait été plus confortable si nous avions été mieux habillés.
💛 6. Gardez de la flexibilité dans votre itinéraire
Les correspondances ferroviaires peuvent changer, certaines lignes peuvent être fermées… Ça nous est arrivé, et c’est normal.
Le plus important : avoir un plan principal…. et un plan B.
🌙 En résumé
Une escale à Paris n’a pas besoin d’être parfaite pour être mémorable. Une marche, un café, une vue, un moment. C’est tout ce qu’il faut.
En Conclusion
Je suis heureuse d’avoir vécu cette escale à Paris. C’était court, un peu froid, un peu imprévisible… mais c’était vrai. Et surtout, ça m’a permis de voir Paris une première fois, de poser un regard, de goûter à la ville autrement que sur les photos.
Si c’était à refaire, je referais exactement le même parcours. Peut-être simplement en m’habillant plus chaudement. Mais dans l’ensemble, tout s’est enchaîné naturellement : la marche, les arrêts, les découvertes. Et même si ce n’était pas parfait, c’était juste bien.
Ce que je referais différemment ?
J’irais jusqu’à la Tour Eiffel, si la ligne de train serait ouverte. Mais les Jardins du Luxembourg ont offert une belle fin à cette parenthèse, alors je n’ai aucun regret.
Je dois l’avouer, Paris ne m’a pas bouleversée. Je suis heureuse d’y être allée, mais je n’ai pas ressenti le coup de cœur immédiat que certains décrivent.
Les rues m’ont semblé moins propres que je l’aurais imaginé, et j’ai été surprise du manque de poubelles dans des zones pourtant très touristiques. Je n’ose pas imaginer l’impact de ce constat lors de période d’achalandage touristique.
Malgré tout, je garde de beaux souvenirs : les viennoiseries chaudes au petit matin, la lumière sur la Seine, la pyramide du Louvre, la Tour Eiffel aperçue au loin… et ce sentiment d’avoir touché Paris, juste assez.
Je n’ai pas besoin d’y retourner tout de suite. Mais si un jour la vie me ramène à Paris, j’espère qu’elle saura me faire mentir sur mes premières impressions.
En attendant, je garde cette escale comme un souvenir doux, imparfait et précieux, un fragment de voyage entre ciel et terre, entre deux destinations, entre deux mondes.
Et vous, tenteriez-vous une escale à Paris, même le temps d’un souffle ?
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