Amsterdam en 8h : Ce Que J’ai Réellement Pu Voir Pendant mon Escale (Mars 2025)
Dernière mise à jour le : 20 novembre 2025

Pourquoi une Escale à Amsterdam
Lorsque nous avons réservé nos billets pour Bali avec Air France, nous avons rapidement remarqué quelque chose d’intéressant dans les options proposées : il était possible de choisir des escales longues en Europe, à l’aller comme au retour.
Pour l’aller, nous avions choisi une escale d’environ 8 heures à Paris, ce qui nous permettait de sortir de l’aéroport, marcher, respirer la ville, même brièvement… ça nous permettait de rendre le voyage plus vivant, plus incarné, plutôt que d’attendre passivement entre deux vols.
En regardant les options du trajet de retour, nous avons remarqué que le trajet du retour passait également par l’Europe. Et puisque KLM est associée à Air France, nous avions la possibilité de revenir en passant par Amsterdam, avec une escale d’une durée similaire à celle de Paris
On s’est regardés, et ça a été assez naturel : Pourquoi ne pas découvrir une deuxième ville ?
Les prix étaient sensiblement les mêmes qu’avec des escales plus courtes. Et l’idée de voir deux capitales européennes dans le même voyage – sans avoir à planifier un séjour complet – avait quelque chose d’à la fois simple et excitant.
Alors nous avons commencé à nous renseigner : Est-ce qu’Amsterdam se visite facilement pendant une escale ? Et à notre grande surprise… encore plus facilement que Paris. Le centre-ville est compact, agréable pour marcher, et l’accès depuis l’aéroport est très rapide.
C’était le match parfait : un moyen de nous dégourdir les jambes entre les longs vols, et de découvrir une ville que nous n’aurions peut-être pas pensé visiter autrement.
C’est ainsi que Amsterdam s’est invitée dans notre voyage. Simplement. Naturellement.
Comment J’ai Préparé mon Escale à Amsterdam
Pour préparer notre escale à Amsterdam, j’ai procédé un peu de la même manière que pour Paris. Je voulais d’abord m’assurer que huit heures suffisaient pour sortir de l’aéroport, marcher en ville, découvrir quelques lieux, puis revenir à temps pour le vol de retour. Et encore une fois, la préparation m’a permis d’avoir une idée réaliste de ce qui était possible – sans me créer d’attentes irréalistes.
J’ai donc commencé en consultant quelques blogs, vlogs et sites de voyage, simplement pour me faire une première idée. Ensuite, j’ai passé beaucoup de temps sur Google Maps. Cet outil a vraiment été mon meilleur allié : j’ai marqué les lieux qui m’appelaient, évalué les distances entre eux à pied, vérifié les temps de déplacement, et imaginé plusieurs petits itinéraires souples, avec des possibles ajustements.
Je voulais absolument :
- Marcher dans le centre historique, autour de la grande place (Dam Square),
- Voir le Palais Royal (que nous nous étions dit que nous visiterions peut-être – mais malheureusement pour nous, il était fermé ce jour-là),
- Passer du côté du quartier du Béguinage (Begijnhof), un lieu calme chargé d’histoire,
- Et passer devant la Maison d’Anne Frank, ainsi que l’Église Westerkerk juste à côté (où il est possible de monter dans le clocher… mais qui était également fermée lors de notre passage).
C’est là que j’ai vraiment compris que pour une escale, il faut prévoir des plans A, B et C, parce que :
- Certains lieux peuvent être fermés,
- Certaines files peuvent être longues,
- Ou l’énergie et la météo peuvent changer les plans.
Alors au lieu de s’accrocher à tout prix à une liste, nous avons choisi de marcher, d’observer la ville, de nous laisser porter. Et c’était parfait comme ça.
Au final, la préparation nous a donné une structure, mais c’est la souplesse qui a rendu la journée agréable et vraie.
Exigences d’Entrée à Amsterdam – Pour une Escale
Tout comme pour notre escale à Paris, nous avons pris soin de nous renseigner, avant notre départ, sur les exigences d’entrée pour notre escale au Pays-Bas. Voici les modalités que nous devions respecter en tant que voyageurs Canadiens :
- un passeport valide au moins 3 mois après la date de retour prévue;
- aucun Visa n’est nécessaire pour les séjours de courte durée dans l’espace Schengen, tant qu’ils ne dépassent pas 90 jours sur toute période de 180 jours.
Même si ce n’est que pour quelques heures de visite, les mêmes règles s’appliquent dès que l’on quitte la zone internationale de l’aéroport. Donc pour notre escale à Amsterdam, il nous a fallu entrer officiellement au Pays-Bas. Ce qui d’ailleurs, s’est déroulé beaucoup plus rapidement qu’à Paris.
Comment se Déplacer à Amsterdam – Lors d’une Escale
À Amsterdam, le déplacement depuis l’aéroport est simple, rapide et direct, ce qui rend l’escale particulièrement agréable. Dès que nous avons passé la douane à l’aéroport Schiphol, nous nous sommes dirigés vers la zone ferroviaire, située directement à l’intérieur de l’aéroport. Pas besoin de navette, ni de longue marche : tout est clairement indiqué et accessible.
🎟️ Acheter son billet de train
Pour une escale, il est très important de choisir le bon titre de transport, car ce n’est pas tous les forfaits qui incluent l’aller-retour depuis l’aéroport.
- GVB Day ticket (9.50€ par personne) → ne couvre pas l’aéroport;
- Amsterdam Travel Ticket (18€ par personne) → Voyagez sur tous les tramways, bus, bus de nuit, métros et ferries exploités par la société de transport d’Amsterdam, le GVB. Ainsi que le train (2e classe) entre l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol et toutes les gares d’Amsterdam pour une journée.
Finalement, comme nous allions marcher – et donc n’avions pas besoin de transport en commun toute la journée – nous avons opté pour seulement un transfert aller-retour avec l’aéroport (11.90€ par personne).
🟡 Petit imprévu (à savoir… pour ne pas paniquer 😉)
Lorsque nous avons acheté nos billets à la borne automatique, l’imprimante n’a pas fonctionné. Le paiement était passé… mais nous n’avions aucun billet, ni reçu, en main.
Nous sommes donc allés au comptoir de service pour régler la situation. Ils nous ont demandé :
- le numéro de la borne
- la preuve de paiement (que j’ai montré via l’application de ma carte de crédit)
Ils ont vérifié, et réémis nos billets sans problème. Cela nous a pris quelques minutes, mais on a été bien accompagnés.
→ Si ça vous arrive, respirez. On peut régler ça facilement.
🚆 Rejoindre le centre-ville
Les trains partent très fréquemment vers Amsterdam Centraal. Temps de trajet : environ 20 minutes. Ce qui est nettement plus rapide et plus simple que Paris.
La seule chose qui nous a un peu mêlés, c’est que :
- les trains ne partent pas toujours du même quai,
- et les affichages ne sont pas en français, ni même en anglais il me semblait.
On avait l’air un peu perdu à regarder les panneaux et notre téléphone pour essayer de comprendre… Et la dame du comptoir (celle qui nous avait aidés avec les billets) nous a aperçu et est venue nous guider spontanément.
Ce geste nous a touchés. Et ça a mis le ton pour toute la journée.
🚖 Et le taxi ?
C’est une option, oui. Mais :
- le train est plus rapide,
- moins coûteux,
- et arrive directement en plein cœur de la ville.
Pour nous, le train était clairement le choix le plus logique.
Itinéraire de mon Escale à Amsterdam


Arrêt gourmand : Winkel 43 et notre première impression d’Amsterdam
En arrivant à Amsterdam Centraal, notre premier réflexe a été… de manger. 😄
J’avais noté à l’avance une adresse souvent recommandée : Winkel 43, réputé pour sa tarte aux pommes. Comme j’adore la tarte aux pommes, c’était clair que ce serait notre premier arrêt.
En sortant de la gare, nous avons donc commencé à marcher en direction du petit café, et c’est là que Amsterdam nous a frappés pour la première fois : les canaux, dès les premiers pas, l’eau qui reflète les façades étroites et inclinées, les ponts de briques, les vélos qui glissent doucement… et presque pas de voitures.

C’est un détail, mais c’est un détail qui change tout. La ville est calme, douce, respirante. On entend les pas plus que les moteurs. On se sent tout de suite enveloppé.
La balade jusqu’au café était déjà, en soi, une rencontre.
Arrivés à Winkel 43, le café était plutôt achalandé – c’est un lieu populaire – mais on nous a offert deux places au comptoir, ce qui nous convenait parfaitement. On ne voulait pas manger dehors, même si la température était bien plus agréable qu’à Paris.
La tarte aux pommes était vraiment délicieuse : chaude, généreuse, parfumée. Un petit moment simple et doux pour commencer notre découverte d’Amsterdam.

Maison Anne Frank et Westerkerk
Après avoir repris des forces, nous avons marché vers la Maison Anne Frank – la maison où elle s’est cachée, transformée en musée. Nous ne pouvions pas la visiter (le temps manquait), mais simplement marcher devant ce lieu chargé d’histoire était déjà beaucoup.
Juste à côté se trouve Westerkerk, l’église dont Anne Frank parlait dans son journal : elle voyait son clocher depuis la cachette. Nous aurions aimé monter dans la tour pour la vue sur la ville… mais elle était fermée ce jour-là (rénovation).
Alors nous avons simplement regardé, en silence, et apprécié.

Magna Plaza et la Place du Dam
En continuant notre marche, nous sommes passés devant Magna Plaza, un ancien bureau de poste transformé en centre commercial. Nous sommes entrés quelques minutes, surtout pour voir l’architecture intérieure, puis nous avons continué vers la Place du Dam, le cœur d’Amsterdam.
Sur la place :
- Le Palais Royal
- La Nieuwe Kerk (Nouvelle Église)
- Et autour, beaucoup de musées (dont celui de Madame Tussauds).
Nous aurions aimé visiter le Palais Royal, mais il était fermé cette semaine-là. On a simplement profité de l’ambiance, des façades, de l’histoire qui se respire plus qu’elle ne s’explique.

Pause douce au Begijnhof
Puis, direction le Begijnhof, un quartier historique fermé autrefois habité par des béguines (des femmes laïques religieuses, mais non cloîtrées). Aujourd’hui, des gens y vivent encore – c’est un lieu vivant, calme, presque hors du temps.
On y trouve :
- Une petite église discrète;
- Des rangées de maisons étroites, autour d’un jardin;
- Et l’une des plus anciennes maisons en bois d’Amsterdam (Houten Huis).
On nous demande d’y marcher doucement, de parler bas, parce que ce n’est pas un musée… c’est un quartier où vivent des gens.
Et c’est exactement ce que j’ai aimé de cet endroit. C’était comme un monde à part, respirer un instant, le calme absolu.

Oude Kerk et le Red Light District
Pour retourner vers la gare, nous sommes passés par le Red Light District, où se trouve la Oude Kerk (la Vieille Église) – le plus ancien bâtiment d’Amsterdam.
Et là, on a vécu un moment… assez surréaliste. 😅
À quelques mètres de l’église, les vitrines du quartier rouge étaient déjà occupées, en plein matin.
On a ri. Pas par jugement – juste parce que l’incongruité était totale : Une église, et juste en face, les vitrines rouges. Amsterdam est faite de contrastes assumés. Et ça fait partie de son charme.

Retour vers l’aéroport
Nous avons ensuite repris le train vers Schiphol, en nous laissant un bon deux heures et demie à l’aéroport avant l’embarquement. Nous avions encore le temps de manger, nous déposer, atterrir intérieurement avant de reprendre l’avion.
Et c’était parfait comme ça.
Conseils Rapides Pour Réussir son Escale à Amsterdam
Faire une escale à Amsterdam, c’est accepter que ce sera court en temps, mais grand en impressions. Une escale, c’est une mise en bouche : un premier goût de la ville, juste assez pour donner envie d’y revenir.
⏱️ 1. Temps minimal à prévoir
Comme pour Paris, je recommande une escale d’au moins 7 à 8 heures.
En dessous de 6 heures, on risque :
- de ne pas avoir le temps de sortir de l’aéroport,
- de courir,
- ou de ne presque rien voir.
Avec environ 8 heures, on peut facilement profiter de :
- 20 minutes de train aller
- 20 minutes de train retour
- 1h à 1h30 pour passer la douane + acheter les billets + se rendre au train
- 3 à 3h30 de marche douce dans la ville
Ce qui est parfait pour découvrir Amsterdam sans se presser.
✈️ 2. Quand revenir à l’aéroport ?
La recommandation générale pour les vols internationaux est 3 heures avant le départ.
Dans notre cas :
- Nos bagages étaient déjà enregistrés
- Nous étions à l’aise avec le processus
- Nous avons choisi de revenir 2h30 à 3h avant
Et ça nous a même laissé le temps :
- de manger à l’aéroport
- de nous reposer avant d’embarquer
Si vous devez enregistrer vos bagages, prévoyez 3 heures.
🚶♀️ 3. Acceptez que la visite soit courte (et c’est parfait comme ça)
Amsterdam se découvre en marchant. Et même en seulement 3 heures, la ville laisse une empreinte.
Ce qui compte, ce n’est pas de voir « tout », c’est de :
- marcher le long des canaux
- observer l’architecture si particulière
- écouter les vélos passer
- savourer un café
- respirer la douceur de la ville
Ce sont ces moments-là qu’on retient.
☕ 4. Prenez une vraie pause
Une escale qui se transforme en course… ça perd tout son sens. Nous, c’était :
- une tarte aux pommes au café Winkel 43
- un moment à regarder la vie défiler à la Place Dam
- quelques minutes d’arrêt au Begijnhof
Ces petits moments-là, c’est ce dont je me souviens le plus clairement.
🌤️ 5. Vérifiez la météo et ajustez les couches
Nous étions fin mars : il faisait frais, mais pas froid.
Quelques couches confortables ont suffi. Si vous voyagez hors été, prévoir une couche chaude rend l’expérience plus agréable.
🔄 6. Gardez de la flexibilité
À Amsterdam, comme partout, il peut arriver que :
- certains lieux soient fermés
- des tours soient complets
- ou des horaires changent
L’essentiel est de :
- placer au début de l’itinéraire les endroits que vous voulez vraiment voir
- puis laisser le reste venir en douceur
Tout ne doit pas être « fait ». Ce qui compte, c’est ce qui est vécu.
🌙 En résumé
Une escale à Amsterdam n’a pas besoin d’être longue pour être mémorable. Même quelques heures peuvent transformer le voyage.
Et, c’est exactement ce que nous avons vécu.
En Conclusion
Amsterdam m’a surprise. Pas par quelque chose de spectaculaire, ni par un monument en particulier, mais par une ambiance. Un calme. Une douceur que je ne m’attendais pas à trouver dans une grande ville.
Dès les premiers pas le long des canaux, quelque chose en moi s’est posé. Il y avait cette lumière légèrement dorée sur l’eau, les vélos qui passent sans bruit, les façades étroites qui semblent se pencher doucement l’une vers l’autre, comme si la ville murmurait au lieu de parler fort.
C’est fou comme trois heures peuvent suffire pour sentir un endroit. Pour le laisser entrer. Pour s’y attacher.
Je ne crois pas qu’il faille toujours « tout voir » pour tomber en amour avec une ville. Parfois, c’est en en voyant juste assez qu’on nourrit le désir d’y revenir.
Amsterdam m’a laissé exactement ça : une envie douce, pas pressée, mais certaine. Je sais que j’y retournerai. Pas tout de suite. Pas parce qu’il « faut » compléter quelque chose. Mais parce qu’il y a quelque chose là-bas qui m’a parlé, et que j’aimerais retrouver – quand ce sera le bon moment.
Ce voyage m’a appris que les escales ne sont pas seulement des temps d’attente : ce sont des parenthèses. Des souffles. Des « entre » moments où on peut choisir de vivre plutôt que d’attendre.
Et vous… oseriez-vous quitter l’aéroport pour aller marcher le long des canaux ? ✨
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